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« (...) En
favorisant les contacts, le vin agit comme un révélateur. Les dosages
doivent donc être judicieux suivant l'heure de la journée, la région
traversée et les exigences du travail. L'utilisation d'une focale de
105 mm, avec un temps de pose de 1/30e
de seconde, est incompatible avec une dégustation matinale de Muscadet.
Il ne faut pas boire n'importe quoi, n'importe comment, cela je l'ai
compris à Parnay en buvant du vin blanc dans une cave troglodyte où
pendaient des racines ; elles avaient traversé vingt mètres de
tuffeau. Là-haut, le vent agitait les feuilles des acacias. Dans ces
conditions, la cérémonie du petit coup de vin blanc ne m'a pas parue
une mince affaire. |
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En
fait de vin blanc, je ne le conseillerais pas
avant onze heures du matin, sauf dans le cas de prises de vues
extérieures demandant un effort physique. Par exemple, un verre de
Pouilly ou de Sancerre peut aider à faire l'escalade des remparts de La
Charité-sur-Loire. Pour la visite du prieuré de Saint-Côme, le Vouvray
voisin peut mettre en d'heureuses dispositions, alors que l'après-midi,
les visites guidées de châteaux demandant un effort intellectuel plus
soutenu sont rendues très supportables si l'on a pris le soin
d'accompagner le déjeuner avec quelque Bourgueuil ou Chinon.
(...) » |
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