Été 2018 : en suivant le río Ebro

L'idée de départ : au nord de l'Espagne, suivre le río Ebro et explorer le Canal Imperial de Aragón.

Ebro

Les photos

À Claudio

Les photos au fil de l'itinéraire suivi...

Littoral atlantique

(Cantabria) Arrivée vers San Vicente de la Barquera / photos
(Asturias) Llanes, un concert à la Basilica Santa Maria, les plages alentour / photos
(Cantabria) Santillana del Mar / photos

Les débuts du río Ebro (Cantabria)

Abadia : fête de l’alpage (Cantabria) – Au pied du Pico de Tres Mares, le village d'Abiada organise une fête de la vallée pour la descente des vaches de l'alpage. En Asturies, j'avais bavardé avec les deux dames de l'atelier de fabrication de vêtements traditionnels : elles m'avaient dit que leur premier débouché était de les louer pour les fêtes ; acheter, c'est top cher. / photos
La source (Cantabria) – Le río Ebro prend sa source au Pico de Tres Mares : la source officielle est à Fontibre (Nacimiento del Ebro). Sur ses 928 km de parcours, l’Ebro ne jouit de sa liberté que pour ses premiers kilomètres quand, déjà, il est barré et forme, avec d'autres ruisseaux, un lac artificiel : l'Embalse del Ebro. / photos
L’Embalse del Ebro (Cantabria) – Reinosa est le bourg principal de l'Embalse del Ebro. Sur ses rives subsistent les restes de la ville romaine de Juliobriga, aujourd'hui Retorillo, avec sa petite église. Sortant de ce lac artificiel, au lieu dit Arroyo (barrage hydroélectrique), l'Ebro prend son élan et commence son parcours vers l'Est-Sud-Est jusqu'à la Méditerranée.
L'Ebro serpente alors entre villages, ponts et églises romanes : Aldea de Ebro, Colegiata de Cervatos (guère loin du río), le pont de Báscones de Ebro, l'église et le pont de San Martin de Elines. / photos

Le cours supérieur du río Ebro

(Castilla y Léon) Le río Ebro se faufile par une succession de défilés - Hoces del Alto Ebro - lui permettant de franchir la montagne. En passant par Orbaneja del Castillo, Escalada (portail roman peint), le pont de Pesquera de Ebro. Avec la minuscule église romane de Crespos. Ainsi que les restes du surprenant monastère cistercien de Rioseco. Le pont de Valdenoceda, le río à Punte Arenas, puis, tout près, le splendide Ermitage roman de San Pedro de Tajada.
(Castilla y Léon) Peu après un barrage hydroélectrique, arrivée à Miranda del Ebro (tristement célèbre pour son grand camp de concentration de 1937). / photos

La traversée de La Rioja

(País Vasco) Labastida, ville frontière et perchée, l'une des capitales du vignoble du Rioja.
(La Rioja) Bourgs dominant l'Ebro : San Vincente de la Sonsierra, Elciego (et l'hôtel d'une grande bodega, construit par Franck O. Gehry).
(País Vasco) La Guardia : bourgade médiévale tournée vers l'Ebro, dont la perle est son église Santa Maria de los Reyes avec son portail polychrome sculpté au XIIe s., puis abrité et repeint au XVIIe siècle. Et autres églises XIVe et XVIIIe s. Alentour, les vignes...
(La Rioja) Logroño, capitale de La Rioja. Aussi point de convergences de Chemin de Saint-Jacques du Nord (Pamplona, Viana) et de l'Est (par l'Ebro) : tous les marcheurs passent par le Point d'Information du Pèlerin, même les Japonais. / photos

Le río Ebro en Navarra

(Navarra) Viana.
(Navarra) Lodosa et son canal (canal de Lodosa) : où commence l'un des principaux canaux d'irrigation détournant l'eau du río Ebro.
(Navarra) L'ancienne cité romaine de Calahorra n'a pas stimulé mon Nikon. Le village de Milagro préparait, comme tant d'autres, une fête locale avec lâcher de vaches dans les rues. À Villafranca les églises sont de brique.
(Navarra) Coup d'œil sur le río Aragón - gros affluent de l'Ebro - à Caparroso. Où je me laisse tenter cette fois par la fête. Finalement, je n'aime pas le petit jeu de rue avec les vaches, stupidement provoquées avec un risque très mesuré ; alors je quitte les fêtards sans attendre la concentration bovine annoncée dans l'arène, passant ensuite par la Laguna de Pitillas.
(Navarra) Tudela, fondée au IXe s. par le calife de Cordoue : autre ville, alors, des trois religions. Tudela, dont les habitants furent vaillants dans la guerre de libération de 1808 contre l'invasion napoléonienne.
(Navarra) Bárdenas Reales : un territoire semi-désertique (mais pas sans irrigation) spectaculaire pour les couleurs de ses sols minéraux. Puis les paysages des hautes terrasses vers Ejea de los Caballeros et Castejón de Valdejasa. / photos

Aragón : de Zaragoza aux Pyrénées

Zaragoza : la capitale. Soleil du soir sur Nostra Señora de Pilar (XVIIe & XVIIIe s.), le vieux pont, le forum romain marqué d'un édifice peut-être inspiré de celui ajouté au Louvre et bordé par la cathédrale de style mudejar, La Seo.
Montée en zigzag vers le Nord (à l'est de la route de Huesca) : Leciñena, Alcubierre. Traversant les montagnes de Monegros, qui furent lignes de front pendant la Guerre Civile, avec un site où George Orwell, combattant républicain, fut présent : "Trincheras de la Guerra Civil, ruta Orwell".
Huesca a été bien abîmée par la Guerre Civile. Jaca n'a pas été épargnée, mais elle a conservé l'une des plus anciennes cathédrales d'Espagne (XIe s.) / photos

Le Canal Imperial de Aragón

Commencé par Charles Quint, donc au XVIe s., ce canal s'est voulu "de navigation". Problèmes techniques et financiers ont limité sa réalisation. Son achèvement est réalisé dans les années 1780. Un projet a même été monté pour le transformer en canal de liaison de l'Atlantique (Pays Basque) à la Méditerranée, rejoignant les méandres de l'Ebro en aval de Saragosse (Zaragoza) ; projet seulement.
Le trafic sur le canal s’est développé aussitôt construit, fin XVIIIe s., mais s’est interrompu avec la Guerre d’indépendance. Au milieu du XIXe s., ce canal était utilisé pour le transport des productions agricoles de la région ainsi que pour le déplacement des personnes, dans des barques adaptées à ces différents usages. Mais à partir de 1860, la réalisation de voies de chemins de fer parallèles à l’Ebro réduisent à néant l’utilisation du canal pour le transport.
De navigation actuelle, de plaisance, je n'ai rien vu à ses extrémités. Mais je n’ai pas exploré son cours (le paysage traversé par le canal, peu réjouissant pour l’œil, fait d’agriculture intensive avec industries intercalées, m’a conduit à renoncer à mon projet initial de suivre les berges du canal en vélo). C'est devenu un remarquable monument historique avec ses différents équipements et bâtiments. Le canal sert maintenant à l’irrigation et active deux centrales hydroélectriques.
Naissance à Tudela – C'est de Tudela (Navarra), du site El Bocal, à Fontellas, que commence le Canal Imperial de Aragón, empruntant l'eau de l'Ebro. La prise d'eau du XVIe s. demeure : je l’ai traversée à pied. Lendemain de pluie, l’édifice en pierre laissait passer l’eau et remonter les petits poissons. Au XVIIIe s., une prise a été réalisée un poil plus amont, avec bâtiments et pancartes officielles, puis modernisée récemment.
Arrivée à Zaragoza (Aragón) – Zaragoza : après 110 km, arrivée du Canal Imperial de Aragón à l'écluse de Casablanca. En aval de Zaragoza, le Canal continue encore un peu vers l'Est, jusqu'a Fuentes de Ebro, parcourant au total 125 km. / photos

Pour se documenter sur le Canal :

Autoportraits

Atlantique

Llanes

Ebro

Ebro