Athènes
l'Acropole et les édifices qui l'entourent
L'acropole est la partie la plus
élevée d'une cité, servant de citadelle et
ordinairement couronnée de sanctuaires.
L'Acropole d'Athènes (en grec moderne :
Ακρόπολη
Αθηνών) est un plateau rocheux bâti
élevé au centre d'Athènes. Pendant
l'Antiquité, elle fait office de vaste sanctuaire pour le culte
de la déesse Athéna et de nombreux autres dieux de la
mythologie grecque, avec plusieurs temples dont
l'Érechthéion et le temple d'Athéna Nikè.
Dominant l'horizon de l'Acropole, le célèbre
Parthénon est plus qu'un temple, c'est un trésor. Les
autres monuments remarquables encore existants sont les
Propylées, et au pied du plateau, le théâtre
antique de Dionysos,
l'odéon d'Hérode Atticus.
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RIOU
Louis Adolphe, 1893-1958 (France)
l'Agora
Dans la cité grecque, l'agora est le lieu où, à
l'origine, se réunit l'assemblée des citoyens, puis qui
devient la place principale de la cité : centre politique,
économique, religieux autour duquel se range une partie des
édifices publics (le forum romain sera l'équivalent).
L’Agora d'Athènes était, durant l'Antiquité,
la place principale de la ville d'Athènes, lieu de rendez-vous
des flâneurs et la grande place du marché : elle servait
au commerce et aux rencontres. Comme dans toutes les cités de la
Grèce, c'est sur l'agora que se trouvait à
l'époque homérique le cercle sacré où se
réunissaient le roi, les gérontes et le peuple, et qui
conserva dans certaines villes comme Halicarnasse le nom d’agora
sacrée. Jusqu'aux réformes de Clisthène, elle fut
le lieu de rassemblement de l’ecclésia. Au Ve
siècle av. J.-C., l'agora ne servait plus qu'aux rares
séances qui devaient réunir l'Assemblée
plénière censée représenter le «
peuple au complet ».
Le temple d'Héphaïstos et Athéna Ergané,
également connu sous le nom d'Héphaïstéion
(grec moderne :
Ηφαιστείον) ou de
Théséion (grec moderne :
Θησείον), est un temple dorique
péristyle, situé au nord-ouest de l'agora
d'Athènes.
le mont Lycabette
Le Lycabette ou Lykavittos
est une colline de l'Attique appartenant à la chaîne du
Pentélique. Formée au Crétacé, elle est
constituée de calcaire. Elle culmine à 277 mètres
et constitue le point le plus élevé de la ville
d'Athènes. Un funiculaire permet de rejoindre le sommet
où se trouve l'église Saint-Georges (Hagios Georgios),
bâtie au XIXe siècle.
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le 1er Mai
Entre les places Syntagma
et Omonia.
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les rues d'Athènes
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Égine
Égine (grec ancien :
Αἴγινα /
Aígina, grec moderne : Η Αίγινα /
I Éyina) est une île grecque du golfe Saronique. Ses
habitants sont les Éginètes (adjectif :
éginète).
L'île est célèbre pour son temple d'Aphaïa, un
des trois temples du triangle sacré Parthénon, Sounion,
Aphaïa. Elle fut longtemps une grande rivale d'Athènes,
dans l'Antiquité comme au début du XIXe siècle.
Égine fut une des premières cités maritimes et
commerçantes de la Grèce antique : elle eut la
première marine de Grèce, et fut la première
cité à battre monnaie. Elle fut la première
capitale (1828-1829) de la Grèce luttant pour son
indépendance, et le jeune État grec y fit battre sa
première monnaie. L'île est aussi la principale
productrice de pistaches de Grèce.

Bernard
Collet
le temple d'Aphaïa
Le temple d'Aphaïa (ou
d'Aphéa), de style dorique, est
un
des trois temples du triangle sacré Parthénon, Sounion et
Aphaïa. Il est situé sur l'île argo-saronique
d'Égine. Il date de la fin du VIe ou du début du Ve
siècle av. J.-C. On considère qu'il fait le lien entre la
période archaïque et la période classique de l'art
grec. Ses célèbres frontons sont conservés
à la Glyptothèque de Munich.
Aphaïa ou Aphéa (en grec ancien
Αφαια / Aphaia) est une déesse
préhellénique de la lumière. Aphaïa est
identifiée à la nymphe crétoise Britomartis par
Pausanias et Antoninus Liberalis. Elle aurait été fille
(ou sœur ?) de Léto et donc demi-sœur d'Apollon et
Artémis. Elle faisait partie de la suite de cette
dernière qui veillait sur elle. On lui attribue l'invention des
filets pour la chasse. Très belle, elle fut sans cesse
poursuivie par les hommes. Minos la poursuivit d'abord de ses
assiduités. Elle tenta de lui échapper en se jetant dans
la mer, mais, elle fut recueillie dans les filets d'un pêcheur
éginète. Ce dernier tomba amoureux d'elle à son
tour. Britomartis en appela à sa demi-sœur et protectrice
qui la fit disparaître : elle devint Aphaïa, l’«
Invisible ». Le temple serait construit à l'endroit de sa
disparition.
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Égine : l'île
Delphes
Au pied du mont Parnasse,
en Phocide, Delphes (en grec : Δελφοί,
ancien : Delphoí, moderne : Delfí) est le site d'un
sanctuaire panhellénique où parlait l'oracle d'Apollon
à travers sa prophétesse, la Pythie ; il abritait
également l'Omphalos ou « nombril du monde ».
Investi d'une signification sacrée, Delphes fut du VIe
siècle av. J.-C. au IVe siècle av. J.-C. le
véritable centre et le symbole de l'unité du monde grec.
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le sanctuaire, son musée et le village
Apollon lui-même aurait
fondé le sanctuaire de Delphes
après avoir construit le temple de Délos. Le sanctuaire
était alors gardé par un serpent nommé «
Python », fils de Gaïa (la Terre) et gardien d'un oracle
consacré à Gaïa. Apollon, désireux
d'établir un oracle pour guider les hommes, tua Python (il le
laissa pourrir au soleil par la suite) avec son arc et s'appropria
l'oracle. Ce mythe, qui fait d'Apollon Pythien un conquérant
fondateur, explique son patronage de la fondation de colonies grecques
et l'expansion de son culte dans l'ensemble des colonies. Il place
aussi l'oracle au cœur du sanctuaire.
La consultation de l'oracle était au départ annuelle :
elle avait lieu le sept du mois Byzios (février-mars), jour de
la fête d'Apollon. Elle se fit ensuite le sept de chaque mois
durant la période de neuf mois où Apollon était
censé occuper le site : ce jour fut nommé
πολύφθοος,
polyphthoos (« jour où l'on offre de multiples
gâteaux sacrés »).
Des rites précédaient la consultation : ils
étaient accomplis en fonction de la prophétesse et
requéraient la présence de deux prêtres. Ces
derniers exerçaient leur charge à vie et étaient
secondés par cinq hosioi qui maintenaient le culte, et deux
prophètes. L'un de ces derniers assistait la Pythie, notamment
en traduisant ses paroles afin que l’oracle rendu soit
compréhensible. Les réponses du dieu étaient
transmises en prose ou en vers sous forme d’hexamètres.
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Traces de musique antique
du cycladique à l'époque romaine…
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