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Printemps 2015

Voyage du cousinesque trio en Grèce

trio 2
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Athènes

l'Acropole et les édifices qui l'entourent

L'acropole est la partie la plus élevée d'une cité, servant de citadelle et ordinairement couronnée de sanctuaires.
L'Acropole d'Athènes (en grec moderne : Ακρόπολη Αθηνών) est un plateau rocheux bâti élevé au centre d'Athènes. Pendant l'Antiquité, elle fait office de vaste sanctuaire pour le culte de la déesse Athéna et de nombreux autres dieux de la mythologie grecque, avec plusieurs temples dont l'Érechthéion et le temple d'Athéna Nikè. Dominant l'horizon de l'Acropole, le célèbre Parthénon est plus qu'un temple, c'est un trésor. Les autres monuments remarquables encore existants sont les Propylées, et au pied du plateau, le théâtre antique de Dionysos, l'odéon d'Hérode Atticus.

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RIOU Louis Adolphe, 1893-1958 (France)

l'Agora

Dans la cité grecque, l'agora est le lieu où, à l'origine, se réunit l'assemblée des citoyens, puis qui devient la place principale de la cité : centre politique, économique, religieux autour duquel se range une partie des édifices publics (le forum romain sera l'équivalent).
L’Agora d'Athènes était, durant l'Antiquité, la place principale de la ville d'Athènes, lieu de rendez-vous des flâneurs et la grande place du marché : elle servait au commerce et aux rencontres. Comme dans toutes les cités de la Grèce, c'est sur l'agora que se trouvait à l'époque homérique le cercle sacré où se réunissaient le roi, les gérontes et le peuple, et qui conserva dans certaines villes comme Halicarnasse le nom d’agora sacrée. Jusqu'aux réformes de Clisthène, elle fut le lieu de rassemblement de l’ecclésia. Au Ve siècle av. J.-C., l'agora ne servait plus qu'aux rares séances qui devaient réunir l'Assemblée plénière censée représenter le « peuple au complet ».
Le temple d'Héphaïstos et Athéna Ergané, également connu sous le nom d'Héphaïstéion (grec moderne : Ηφαιστείον) ou de Théséion (grec moderne : Θησείον), est un temple dorique péristyle, situé au nord-ouest de l'agora d'Athènes.

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le mont Lycabette

Le Lycabette ou Lykavittos est une colline de l'Attique appartenant à la chaîne du Pentélique. Formée au Crétacé, elle est constituée de calcaire. Elle culmine à 277 mètres et constitue le point le plus élevé de la ville d'Athènes. Un funiculaire permet de rejoindre le sommet où se trouve l'église Saint-Georges (Hagios Georgios), bâtie au XIXe siècle.

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indépendance
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le 1er Mai

Entre les places Syntagma et Omonia.

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les rues d'Athènes

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Égine

Égine (grec ancien : Αἴγινα / Aígina, grec moderne : Η Αίγινα / I Éyina) est une île grecque du golfe Saronique. Ses habitants sont les Éginètes (adjectif : éginète).
L'île est célèbre pour son temple d'Aphaïa, un des trois temples du triangle sacré Parthénon, Sounion, Aphaïa. Elle fut longtemps une grande rivale d'Athènes, dans l'Antiquité comme au début du XIXe siècle. Égine fut une des premières cités maritimes et commerçantes de la Grèce antique : elle eut la première marine de Grèce, et fut la première cité à battre monnaie. Elle fut la première capitale (1828-1829) de la Grèce luttant pour son indépendance, et le jeune État grec y fit battre sa première monnaie. L'île est aussi la principale productrice de pistaches de Grèce.

Aphaia

Bernard Collet

le temple d'Aphaïa

Le temple d'Aphaïa (ou d'Aphéa), de style dorique, est un des trois temples du triangle sacré Parthénon, Sounion et Aphaïa. Il est situé sur l'île argo-saronique d'Égine. Il date de la fin du VIe ou du début du Ve siècle av. J.-C. On considère qu'il fait le lien entre la période archaïque et la période classique de l'art grec. Ses célèbres frontons sont conservés à la Glyptothèque de Munich.
Aphaïa ou Aphéa (en grec ancien Αφαια / Aphaia) est une déesse préhellénique de la lumière. Aphaïa est identifiée à la nymphe crétoise Britomartis par Pausanias et Antoninus Liberalis. Elle aurait été fille (ou sœur ?) de Léto et donc demi-sœur d'Apollon et Artémis. Elle faisait partie de la suite de cette dernière qui veillait sur elle. On lui attribue l'invention des filets pour la chasse. Très belle, elle fut sans cesse poursuivie par les hommes. Minos la poursuivit d'abord de ses assiduités. Elle tenta de lui échapper en se jetant dans la mer, mais, elle fut recueillie dans les filets d'un pêcheur éginète. Ce dernier tomba amoureux d'elle à son tour. Britomartis en appela à sa demi-sœur et protectrice qui la fit disparaître : elle devint Aphaïa, l’« Invisible ». Le temple serait construit à l'endroit de sa disparition.

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Égine : l'île

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Delphes

Au pied du mont Parnasse, en Phocide, Delphes (en grec : Δελφοί, ancien : Delphoí, moderne : Delfí) est le site d'un sanctuaire panhellénique où parlait l'oracle d'Apollon à travers sa prophétesse, la Pythie ; il abritait également l'Omphalos ou « nombril du monde ». Investi d'une signification sacrée, Delphes fut du VIe siècle av. J.-C. au IVe siècle av. J.-C. le véritable centre et le symbole de l'unité du monde grec.


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le sanctuaire, son musée et le village

Apollon lui-même aurait fondé le sanctuaire de Delphes après avoir construit le temple de Délos. Le sanctuaire était alors gardé par un serpent nommé « Python », fils de Gaïa (la Terre) et gardien d'un oracle consacré à Gaïa. Apollon, désireux d'établir un oracle pour guider les hommes, tua Python (il le laissa pourrir au soleil par la suite) avec son arc et s'appropria l'oracle. Ce mythe, qui fait d'Apollon Pythien un conquérant fondateur, explique son patronage de la fondation de colonies grecques et l'expansion de son culte dans l'ensemble des colonies. Il place aussi l'oracle au cœur du sanctuaire.
La consultation de l'oracle était au départ annuelle : elle avait lieu le sept du mois Byzios (février-mars), jour de la fête d'Apollon. Elle se fit ensuite le sept de chaque mois durant la période de neuf mois où Apollon était censé occuper le site : ce jour fut nommé πολύφθοος, polyphthoos (« jour où l'on offre de multiples gâteaux sacrés »).
Des rites précédaient la consultation : ils étaient accomplis en fonction de la prophétesse et requéraient la présence de deux prêtres. Ces derniers exerçaient leur charge à vie et étaient secondés par cinq hosioi qui maintenaient le culte, et deux prophètes. L'un de ces derniers assistait la Pythie, notamment en traduisant ses paroles afin que l’oracle rendu soit compréhensible. Les réponses du dieu étaient transmises en prose ou en vers sous forme d’hexamètres.

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Traces de musique antique
du cycladique à l'époque romaine…

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