Carte du Dodécanèse |
Le Trio |
Dès l'époque minoenne (domination régionale de la Crète), trois cités indépendantes se développent dans l'île : Ialyssos, Lindos, Kamiros. Vers 408 av. J.-C., elles décident de s'unir – synœcisme – pour constituer une seule cité-état et bâtissent la ville de Rhodes pour capitale. Rhodes développe un puissant commerce avec les puissances environnantes, Égypte comprise (participation au comptoir grec de Naucratis). L'apogée de Rhodes se situe à la période hellénistique : riche cité marchande, elle demeure indépendante jusqu'à son annexion à l'Empire romain. Pendant toute cette période, Rhodes est, pour les élites d'Occident et d'Orient, le plus grand centre intellectuel et d'éducation après Athènes. Lors de l'éclatement de l'Empire romain (vers 395 apr. J.-C.), l'île fait partie de l'Empire romain d'Orient. Rhodes est occupée par les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem à partir de 1306-1309. Les Chevaliers multiplient les constructions de fortitifications, palais, églises et développent dans la ville de Rhodes leur quartier : le Collachium. La richesse des Hospitaliers s'accroit par le commerce et la piraterie. |
Alors que Byzance a été prise par les Turcs dès 1453, Rhodes est conquise en 1552 par Soliman le Magnifique, puis intégrée à l'Empire Ottoman ; vaincus, les Chevaliers s'enfuient à Malte. Les Ottomans construisent de nombreux monuments, mosquées, bains et développent l'irrigation, les fontaines. La vie culturelle de cette période est aussi attestée par l'édification en 1793 de la Bibliothèque musulmane. Après la guerre d'indépendance de 1821-1829, les Grecs obtiennent leur "indépendance" au traité de Constantinople en 1832 : en fait, un protectorat des grandes puissances. Rhodes, restée dans l'Empire ottoman, est conquise en 1912 par l'Italie qui l'occupe et l'administre – administration fasciste de 1922 à 1943 – jusqu'à la Deuxième Guerre mondiale. Rhodes est rattachée à la Grèce après la défaite italienne, en 1947. Comme dans toute la région, de nombreux séismes ont dévasté Rhodes : en 226 av. J.-C., 1481 et 1851 pour les principaux. |
Au Nord de Rhodes (à 40 km). Son histoire est très proche de celle de Rhodes. Depuis Rhodes, elle est prise à Byzance par les Chevaliers de Saint-Jean en 1373. Comme Rhodes, elle sera ensuite ottomane, italienne, puis grecque en 1948. |
Longtemps riche de son commerce maritime, elle ajoutait, comme plusieurs îles du Dodécanèse, la récolte et la vente d'éponges. Aujourd'hui elle connaît un grand succès touristique et un déficit d'eau potable. |
/ 14 - 23 avril 2019 /
14 & 15 / Rhodos –
autocar vers le Mont Philerimos : site antique de Ialyssos &
monastère des Chevaliers – Rhodos : remparts médiévaux – site
antique : acropole & temple d'Apollon |
17 / Rhodos : temple d'Aphrodite – Musée archéologique dans l'ancien Hôpital des Chevaliers (statue "l'Aphrodite de Rhodes") – Palais des Grands Maîtres des Chevaliers (statue "groupe de Laocoon" / copie) – le port & la cathédrale nouvelle | 20 / Rhodos : Bibliothèque musulmane – Musée d'art byzantin dans l'église Sainte-Marie-du-Château – mosquée Murat Reis et cimetière musulman | 21 / île de Symi : la
ville basse – quartier du port (Gialos) & la ville haute
(Chorio) ; maisons de style néoclassique italien – Rhodes |
16 / Rhodos médiévale : quartier des Chevaliers de Saint-Jean (Collachium), quartier juif (synagogue) – quartier ottoman (fontaines, mosquées) – le port | 18 & 19 / autocar vers Lindos – Lindos : village – château médiéval & site antique : acropole, temple d'Athéna – chapelles – théâtre antique – port Saint-Paul – église de la Panaghia (fresques XVIIe s.) – Rhodes et la pointe nord de la ville moderne | 21 / île de Symi : monastère de Panormitis (XVIIIe s.) | 22 / autocar vers Kamiros – site antique de Kamiros – Rhodos |