L'itinéraire – le nord de l'îleOlbia – Alghero – Cabras – Nuoro – Olbia ![]() source : https://www.cartograf.fr/img/sardaigne/carte_sardaigne_relief_altitude_metre.jpg |
Le cousinesque Trio ![]() Plus bas, avec le récit : les liens vers les photos... |
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date | camp de base | récit |
lundi 21 avril | Comfort Hotel LYS |
20h : retrouvailles du Trio à l’aéroport de Lyon. |
mardi 22 avril | Casa Dony Alghero |
Olbia. La Seat de location récupérée, partis aussitôt sans voir la mer. De suite en montagne : la Gallura. Pause café à Telti. Granit, chênes-lièges, oliviers, cactus, fleurs de printemps. Tempio Pausania, bourg perché, église en travaux. Aggius, vu de loin. Tourné en Seat dans Aggius. Plus de temps pour le lac de Coghinas ni rien d’autre : route vers Alghero. Étonnement peu de villages. Alghero, Casa Dony : super appartement, vue sur la mer. Quasi sur le lungo mare, proche du centre. Pas d’eau chaude (réparé le lendemain). Premier contact avec le port. Casse-croûte au café Revolution. |
mercredi 23 avril | Casa Dony Alghero |
À Sassari le matin pour son musée. Mais guides pas à jour, ou mal lus : musée fermé le matin. Dunque : vers les églises romanes du Logudoro. « Constituée en majorité par des terrains volcaniques, cette zone est depuis la Préhistoire la plus fertile de l'île. » (Wikipédia). La Basilica della Santissima Trinità di Saccargia, à Codrongianos : ancien monastère, église romane de style pisan. Très bel extérieur : sa bichromie en blanc et sombre provenant des pierres taillées de calcaire et basalte. Peintures murales au-dedans. À côté d’Ardara, la Chiesa Santa Maria del Regno : architecture romane plus élégante que la précédente, mais fermée pour l’heure. Retour à Sassari et repas. Puis, enfin, visite du Museo Nazionale Sanna, archéologique, avec de belles collections, mais pas de présentation synthétique de la civilisation nuragique. Retour à Ardara : Sta Maria del Regno, terminée en 1107, est ouverte… mais avec une messe en cours. Les peintures intérieures sont quand même visibles, ainsi que son retable du 16e siècle. Deux beaux édifices romans, toutefois dépourvus de voûte de pierre dans leur nef principale ; mais ceci est un autre débat... Sant’Antioco di Bisarcio Ozieri est fermée à notre arrivée, mais sa façade dissymétrique a de beaux restes. Point de départ d’une mini balade dans la campagne au-dessus. Casse-croûte à Casa Dony avec pizza achetée. |
jeudi 24 avril | Casa Dony Alghero |
Gros vent : abandon de la balade côtière pour la quête des Nuraghes (Nuraghi) dans une boucle sud-nord. La montagne traversée est un régal de verdure pour les yeux, mais la route étroite en lacets ne permet guère de s’arrêter pour les photos. Globalement, la Sardaigne aperçue, pays d’élevage et d’enclos, n’est gère favorable au camping sauvage. Sur la route, après Villanova Monteleone, aperçu du Lago di Temo (déjà assez bas), du village de Pozzomagiore (cappuccino et anguilles sur le grill), puis repas (resto-route à carte orientée viande : bue rosso ?) à côté de Bonorva. La Necropoli di Sant’Andria Priu. « Le complexe funéraire se compose de vingt domus de Janas remontant au néo-énéolithique (4e-3e millénaire av. J.-C.) creusées sur la paroi et sur le plateau d’un affleurement de trachyte de 10 mètres de haut et de 180 m de long. À l’intérieur, des détails architecturaux résidentiels sont reproduits pour recréer des espaces similaires à la maison du défunt. » Avec ses 18 chambres, une de ses sépultures souterraines qui compte parmi les plus grandes de la Méditerranée. Parmi lesquelles la Tomba del Capo devint un lieu de culte chrétien, avec des peintures du 5e siècle. Nuragha Santu Antine di Torralba : site nuralgique avec sa tour principale (1600 av. J.-C.) Rapide coup d’œil (sans photos) à l’église San Pietro di Sorres (du monastère bénédictin), romano-pisane du 12e siècle. Retour par Itteri. Beaucoup de temps de voiture, mais traversée de magnifiques paysages de petite montagne verte, volcanique, tranquille. |
vendredi 25 avril | Casa Dony Alghero |
Journée côtière. Achats d’épicerie à Sorso. Puis route directe vers Castelsardo : de la gueule, sur son éperon rocheux, coiffé par sa forteresse génoise. Mais l’intérieur : bof ! Sauf sa place panoramique sommitale. Route côtière vers l’ouest. Route un peu décevante : on ne voit que peu le littoral en petites falaises. Arrivée à Porto Torres et visite de sa Basilica de San Gavino du 11e siècle. Encore du roman sarde sans voûte de pierre. Longue, avec crypte, double chevet, réemplois antiques… et dans la cour, fiesta pour San Gavino. Où la dame sarde explique en allemand comment on roule à la main les gnocchi sur une planchette rainurée ; et nous en offre. Essai raté de bien voir le pont romain, trop envahi de travaux de réparation. Petit tour à la place centrale et descente au port. Plus loin au nord-ouest, le Capo Falcone permet de voir la pointe nord, défendue par une tour génoise. Mais, côté est, pas de coucher du soleil dans la mer ! Presqu’île vide d’agriculture mais pleine d’industries. Rien vu ce jour pour la Festa della Liberazzione de 1945. |
samedi 26 avril | Casa Dony Alghero |
Journée pedibus pour visiter Alghero, devenu ville au 11e siècle, sous les Génois. Entrée par le port et les petites rues. Déçu comme prévu par la Cattedrale di Santa Maria avec sa façade 19e siècle.
Balade dans les rues anciennes. Réseau de petites rues sympathiques mais avec surabondance des commerces pour touristes. Mais aussi une belle librairie.
La richesse du patrimoine immobilier, visible dans les façades, est complétée par les rez-de-chaussée voûtés dans maisons des rues du vieux centre. Visite du bel ensemble du 14e siècle de la Chiesa di San Francesco de style gothique catalan et de son cloître franciscain. Rénovations au 16e siècle. Et un "organo a canne" du 18e siècle. La montée à son clocher permet une vue panoramique sur la cité. Les remparts de la ville, face à la mer, offrent un parcours splendide pour la passegiata. Port et lungo mare (extra-muros) sans charme. |
dimanche 27 avril | Casa Vacanza Laguna Cabras |
Superbe littoral montagneux de Alghero à Bosa. Avec nuages. Bosa : épatante cité ! Fondée par les Phéniciens. Elle décline après le temps des Romains et renaît au 12e siècle avec les Toscans. Vieille ville très colorée. Vieux port sur le fiume Terno et ses quais… envahis par la fête de la bière. Heureusement, on peut boire la succulente production locale du vin malvasia. Voir la Cattedrale di San Pietro Extramuros oblige à une petite marche. Méritée, même si cette église du 11e siècle est fermée. En allant vers Santu Lissurgiu, la montagne devient moins belle. Un peu difficile de lire le paysage d’ancien volcan abritant le bourg. On comprend mieux la situation en voiture dans ses ruelles en pentes où il vaudrait mieux ne pas avoir de rétroviseurs sur sa voiture… si étroites que : demi-tour ! Posés finalement à Cabras, au bord de la lagune et à juste à côté d’une sympathique pizzeria. |
lundi 28 avril | Casa Marta Nuoro |
De Cabras et sa lagune, voiture vers la péninsule du Sinis. Accueillis par la Chiesa di San Giovani de Sinis, fondée sur un site byzantin du 6e siècle. L'antique Tharros est fondé au 8e siècle av. J.-C. par les Phéniciens. La ville et son port continuent à prospérer sous les Romains. C’est surtout cette époque (2e et 3e siècle) qui reste visible dans l'actuel site archéologique. Il est surmonté par une tour du 16e siècle. Dans ce magnifique site, Les panneaux explicatifs ont hélas disparu (manque de crédits ?). Repas à Cabras. Route vers Nuoro. Visite du site nuragique : le Santuario Santa Cristina. « ‟Il représente le sommet de l’architecture des temples des eaux. Il est si équilibré dans les proportions, étudié dans la composition géométrique, si rationnel, qu’il est difficile de se persuader qu’il s’agit d’une œuvre proche de l’an 1000 av. J.-C.ˮ. C’est ainsi que le père de l’archéologie sarde, Giovanni Lilliu, décrit le puits du sanctuaire de Santa Cristina, la zone nuragique par excellence qui se dresse sur un haut-plateau basaltique, sur le territoire de la proche Paulilatino. Son nom dérive de la petite église champêtre de Santa Cristina, adjacente, remontant au 11e siècle ». Sur les marches du puits sacré, un pèlerin pénible du 21e siècle s’incrustait, sans doute pour y puiser des ondes positives. Retour à Nuoro. |
mardi 29 avril | Casa Marta Nuoro |
Depuis Nuoro, ronde en voiture pour visiter la montagne au sud. Monte Ortobene, au sortir de la ville. Statua del Redentore sommitale. Vue panoramique. Visite du bourg d’Orgosolo, justement célèbre pour ses murales impertinents (peints depuis 1975). Marche au-dessus d’Orgosolo et visite (grâce au paysan propriétaire qui nous a ouvert sa barrière et guidé) d’un nuraghe caché dans la montagne. Retour à Nuoro. |
mercredi 30 avril | Home and Life Olbia Holiday Olbia |
Départ de Nuoro, cité qui ne craint pas les pentes sérieuses. Route de montagne vers Bitti pour visiter son Complesso Nuragico Romanzesu édifié à partir de 1300 av. J.-C., composé de plusieurs bâtiments religieux (deux temples à mégaron) et de huttes ciculaires. Autour d'un sanctuaire formé d'un puits sacré recouvert d'une coupole relié à quatre salles dotées de gradins. Bellissimo, très intéressant et fort bien présenté et documenté. Les archéologues sont formidables : ils distinguent, autour des sanctuaires, les cabanes à siège en fer à cheval, à dossier, avec foyer, et les cabanes de commerce. Hélas : plus d’eau dans le bassin sacré. Après Bitti, route vers Buddusò. Un peu avant, halte improvisée à Loelle : site nuragique bien conservé au bord de la route, brouté par les bovins du lieu et visité par nous. Un village nuragique de cabanes ciculaires autour d'une tombe de géants. Arrivée à Olbia : appartement sans fenêtre (grotte urbaine du 21e siècle). |
jeudi 1er mai | Home and Life Olbia Holiday Olbia |
Un gros ferry s'est posé au raz de notre logis. Exploration en voiture du littoral depuis Olbia : la Costa Smeralda. Golfo Aranci, marche vers le Capo Aranci (ses voies ferrées pour son extraction minière et sa tour sommitale pour les essais de Marconi pour la radio-télégraphie). Repas au bourg. Poursuite avec petite haltes à Cugnana, Cannigione, Capo d’Ordo (la pierre du haut ressemblait plus à un gros lézard qu’à un ours), puis Palau. Retour à Olbia pour se préparer au départ du lendemain. Salut nocturne à Olbia depuis la Marina à côté du logis. |
vendredi 2 mai | retour | Restitution de la voiture à l'aéroport d’Olbia (8h30). Avion départ 10h25. Retour à Grenoble et Dijon (seconde visite de Pusignan !). |