Sicilia - avril 2012



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- Le voyage en Sicile : 3 photos par jour -


SIcile
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- Le récit complet du voyage -

l'itinéraire :

[réalisation : Monica]


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itinéraire
Le web, c'est bizarre : il faut descendre verticalement dans la page pour découvrir un voyage que nous avons fait, nous, en ovale : (Cinisi), Palermo, Monreale (Palermo), Segesta, Trapani, Erice (Paceco), Selinunte, Agrigento (Agrigento), Villa Casale, Bronte, Etna, Morgantina, Piazza Armerina (Caltagirone), Enna, Cefalù (Cefalù). Et comment traduire en photos les senteurs de fleurs d'accacias, d’orangers, qui nous ont accompagnés, à la campagne, sur les places des villes, comme dans des ruelles inattendues, tout au long de la balade ?

Un nouveau voyage, de stype "slow tourism", du trio cousines-cousin Monica, Chiara et Francesco !


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Pour musarder à 50 km/h tout autour de la Sicile : Giulietta !

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Si on atterrit le soir à l’aéroport de Palermo, il est agréable de se poser pour une première nuit à Cinisi, sur le Golfo di Castellammare, surtout si le B&B d’accueil est un petit palais.

Premier contact avec le littoral sicilien, sur la route de Palermo, à Sferracavallo : c’est quasi le Capo Gallo, le plus nord de la Sicile

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Sferracavallo
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Palermo

Palermo (Palermu, en sicilien)

c’est par la Porta Nuova, et le Palazzo dei Normanni que nous entrons chaque jour dans la ville. Nombre de plaques de rues sont en trois langues (sicilien, hébreux, arabe) : les Palermitains ne renient pas leur histoire. La ville ainsi traversée du SE au NW, on en sort, accédant au port, par la Porta Felice.  Partout, apports des Normands puis des Aragonais, abondent les monuments de style gothique, de variante chiaramontaine ou catalane. Sans compter les fontaines renaissances, les rues et places fatiguées (séismes, bombardements), les palais baroques, les balcons avec leur balustrade à ventre (ou jabot d'oie).

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- Palermo : San Giovanni degli Eremiti -

Au XIe siècle, les Normands ont pris la Sicile aux Arabes (qui eux-mêmes l’avaient prise aux Byzantins au IXe siècle). Mais ils ont embauché les architectes arabes et le style arabo-normand s’est développé, comme en l’église San Giovanni degli Eremiti (lancée par Roger II), où fusionnent le plan en croix latine, les coupoles et le cloître gothique du monastère.

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San Giovanni degli Eremiti

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Palermo - Cattedrale

Palermo - Cattedrale

Pour la cathédrale de Palerme (XIIe siècle), il faut dire « style siculo-normand ». Le chevet, particulièrement, avec l’utilisation de l’arc ogival entrecroisé, avec ses rosaces à motifs géométriques, illustre l’influence arabe. Outre ces arabesques, une inscription en arabe (sourate 6 du Coran) orne une colonne de l’entrée principale : le portique sudde style gothico-catalan. Les bénitiers en marbre sont de Gagini (Renaissance). Elle a sa méridienne (cf. site cadrans-solaires), ses tombeaux de rois normands et d'empereurs du Saint Empire Romain Germanique, sa crypte...

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Palermo : les rues

Les rues, un marché, un mariage à la Chiesa del Gesù (1591 - XXe), le carrefour des Quattro Canti (XVIIe), et Piazza Pretoria, la Fontana della Vergogna (Renaissance toscane).



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Palermo - les rues
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La Capella Palatina

Palermo, dans le château des Normands : la Capella Palatina

Grâce à Roger II, encore, au XIIe siècle : la chapelle du palais, son plafond en bois à muqarnas, ses mosaïques : de style « arabo-byzantino-normand » (?)


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Palermo : autres églises, autres rues

Cheminant de la Chiesa di San Cataldo à l’Oratorio del Rosario di San Doménico et au Teatro Massimo, protégé par Verdi -

San Cataldo (XIIe) : style arabo-normand, fenêtre ogivales, coupoles en bonnet d’eunuque, réemploi de colonnes antiques, coupoles à trompes, pavement en marbre polychrome du XIIe. L’Oratorio del Rosario avec ses sculptures de Giacomo Serpotta, le champion des sculptures en stuc de l’époque baroque.

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Palermo : autres églises, autres rues
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Monreale

à 8 km de Palermo : Monreale

Le Duomo Santa Maria la Nuova : cathédrale offerte fin XIIe par le roi normand Guillaume II. Portique, portail, mosaïques, cloître : l'apogée du style arabo-normand.


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Sur la route de Segesta

A Alcamo, le vin blanc est somptueux. Segesta est une cité Élyme, puis grecque, puis habitée par les arabes (reste de mosquée), puis au Moyen Âge : son temple dorique, son agora, son théâtre ...


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Segesta
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Trapani & Erice

Trapani & Erice

Le nord-ouest de la Sicile était sous influence carthaginoise, quand le reste de l'île constituait la Grande Grèce. Mais Trapani, sous toutes les civilisations, c’est une presqu’île, c’est un port, avec au sud, ses marais salants. Erice la médiévale garde aussi les traces de son passé punique.


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Castelvetrano & Selinunte

Chance : à Castelvetrano, une exposition tente de reconstituer l’aspect et l’histoire archéologique de la cité grecque de Selinunte.


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Selinunte
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Agrigento

La ville dont l'étagement, les pentes, les brusques étranglements de ruelles, ou les culs de sacs, semblaient exiger (comme dans tant d’autres bourgs et villages) que Giulietta puisse passer par les rues en escaliers... La ville antique était en bas. Les Arabes l'ont reconstruite tout en haut


(au IXe siècle), comme capitale du royaume berbère, et nommée Girgenti. Aujourd’hui, Agrigento repart vers le bas, ne laissant gère de vie nocturne en haut qu’en la via Atena.

La Vallée des temples, c’est en fait l’ancienne cité grecque (puis romaine) fortifiée (fondée par Gela au VIe av. J.-C.), en perpétuels conflits périlleux avec Segesta, mais avec ses temples, ses édifices civiques, son agora, ses maisons et commerces...

Contrairement à celui de Palermo, le musée archéologique d’Agrigento est ouvert, grâce aux dieux !

Mais le matin seulement : descente l’après-midi vers le littoral à San Leone, où le Padre Pio est toujours fidèle au rendez-vous. Le soir : les rues d'Agrigento.

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Depuis le B&B de Caltagirone : Villa Romana del Casale

Villa Romana del Casale est en travaux : découverte partielle. Construite vers 300 par un membre de la famille impériale romaine, cette résidence secondaire brille par ses mosaïques polychromes, réalisées par des artistes africains. Au retour : fontaine de Piazza Armerina.


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Villa Romana del Casale
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L'Etna

Depuis Caltagirone : virée à Etna

En éruption juste avant notre voyage ; depuis, l’Etna reste sage. Mais ses précédentes coulées de laves, brutes, ou reconquises par la végétation, nous attendent. Balade à partir de Bronte.



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Toujours depuis Caltagirone (via Mirabella Imbaccari), la cité de céramiques : la cité grecque de Morgantina

D’abord sicule, puis grecque. Encadrée de stoas, d'habitations, de la villa EYEXEI ("tout va bien"), de fortifications, l’immense agora s’étend sur plusieurs niveaux, reliés par un escalier monumental, et comporte son marché couvert, ses oratoires, son théâtre... Au retour, halte à Piazza Armerina, et son Duomo baroque, étonnement sobre avec son décor bleu. Puis Caltagirone by night, avec son célèbre escalier « Scala de Santa Maria del Monte » et ses azulejos.

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Morgantina : cité antique
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La montagne, du sud au nord, d'Enna à Cefalù

Traversée de la montagne, du sud vers le nord

La Sicile au printemps ! Calascibetta vue de Enna, Nicosia, la montagne et arrivée à Cefalù.



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Le photographe en pleine action [photos de Chiara]

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